Contreparties au sauvetage de Renault : pour une filière automobile française vertueuse et résiliente
Publié le
24 mai 2020

Oui, l’Etat doit soutenir Renault et sauver ses savoir-faire et ses emplois, à condition de lui demander en contrepartie d’engager une transformation profonde de son activité.
Dans le secteur automobile comme dans d’autres, il faut à la fois sauver et transformer. Il s’agit de faire face aux lourdes conséquences économiques de la pandémie, mais aussi relever avec détermination les défis sociaux et écologiques du 21ème siècle. Alors que la France a perdu au cours des dernières décennies de nombreux emplois dans l’industrie automobile, que la pollution de l’air est la première cause de mortalité en France et que le dérèglement climatique s’accélère, c’est un enjeu industriel, de santé publique et climatique.